Cette randonnée vous emmène sur les hauteurs du Pic de Béhorléguy, dans le Basse-Navarre. Il se situe dans une  zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (tout comme la forêt des Arbailles tout proche qui est un massif mi-boisé, mi-rocailleux qui sépare la Soule de la Basse-Navarre. Les Arbailles s’étendent sur une superficie de 165km²). C’est donc l’ascension d’un sommet dans un espace naturel remarquable que nous vous proposons. Il vous offrira une jolie vue sur les sommets et crêtes du Pays Basque. Ainsi que la découverte des autochtones des montagnes basques : chevaux, manechs, vaches et ânes! En avant pour le Pic de Béhorléguy avec le photographe Jeff Ruiz. 

Petites généralités sur cette randonnée du Pays Basque 

Un joli sommet des Pyrénées basques, sur la bordure Est du bassin de Saint-Jean-Pied-de-Port. Situé en limite du massif des Arbailles, Béhorléguy se trouve entre Mendive et Saint-Just-Ibarre. Le pic qui se nomme aussi Béhorléguy, comme le village, le ruisseau…, se présente comme un pic pointu depuis la vallée, mais est en fait une longue crête calcaire. Cette randonnée ne présente pas de grosses difficultés en l’absence de neige et par beau temps. Sauf qu’il faut un peu utiliser les mains lors de l’arrivée au sommet, sur la crête, mais rien de très difficile ! Mais attention aux enfants tout-de-même ! On peut éviter la fin de la crête plus délicate en restant dans la partie herbeuse. 

 

Le départ de cette rando se fait au col de Landerre (1073m). Elle vous amène d’une part vers le sommet de l’Hauskoa (35 minutes approximativement). Et pour le pic de Béhorléguy, le départ se fait du col d’Aphanitze (1444m) pour 40mn environ de montée. Equipement (chaussures de randonnées et bâtons) conseillé. 

Descriptif de la randonnée vers le Pic de l’Hauskoa – Pays Basque

Arrivé au col de Landerre (1073m), une stèle rappelle l’arrivée de l’eau dans ces pâturages, et souhaite la bienvenue aux amis montagnards. Nous sommes ici entre le pic de Béhorléguy, que l’on peut voir de profil, et l’Hauskoa qui est dans le dos.

On peut voir le plat sommet de l’Ithurrotxé (1099m) sur lequel paissent quelques pottoks et en fond déjà le massif d’Anie qui se dévoile du haut de ses 2 504 mètres.

Le sentier n’est pas balisé, mais il suffira de grimper tout droit sans aucune difficulté vers le sommet de l’Hauskoa. 

Côté Nord, on peut apercevoir le pic Etxekortia (1204m) , puis le pic Zabozé (1177m). En contre-bas le col d’Aphanicé, par où on passera en voiture pour aller au pic Béhorléguy. Au sud-est, le pic d’Orhy (2017m) et son nuage privatif  

Le sommet est une immense prairie prise d’assaut par les locaux… 

Aux mœurs plutôt étranges….  

 

 

le cairn sommital est enfin là ! 

Ici s’étend la forêt des Arbailles, sur quelques 4535 hectares, au cœur de laquelle vous pourrez trouver les sources de la Bidouze si vous cherchez bien  

Si vous voulez bivouaquer, vous aurez que l’embarras du choix, et pour vous endormir, vous n’aurez qu’à les compter.. 😉 

Il faut être prudent et attentif aux changements de temps. La mer de nuages s’empare de plus en plus du paysage jusqu’à déborder par dessus le Bohorkortea (1214m), on ne pourra donc pas aller jusqu’à Ahusquy aujourd’hui… On décide donc de repartir à la voiture, direction le Col d’Aphanicé d’où on partira pour aller au Pic de Béhorléguy.

Descriptif de la randonnée vers le Pic de Béhorléguy – Pays Basque

au col d’Aphanicé (1044m), se trouve une des plus étranges curiosités du coin : le gouffre d’Apanicé (ou Aphanicé ou Apanize en basque) avec le record français de verticalité avec ses 525m de profondeur ! 

 

Le gouffre d’Aphanicé ne paie pas de mine en arrivant devant sa doline à peine protégée. C’est pourtant la cavité détenant le record français de verticalité avec ses 525m de profondeur et surtout son puit vertical de 328m. Un spot mythique pour tous les spéléologues avertis, et le mieux est de chercher des photos sur google images pour vous rendre compte de son immensité !

Depuis le col, on décide maintenant de partir à l’assaut du Béhorléguy. C’est tout droit en longeant le chemin de crète puis bifurquez vers le sommet où par endroit il vous faudra poser les mains. Le sommet n’est plus très loin… Pourtant, arrivé à cette croix en fer, vous n’y êtes pas encore tout à fait, ce n’est qu’un sommet secondaire où la vue y est déjà splendide ! 

Attention ici, sur le chemin de crète, parsemé de rochers aiguisés, la pente est très prononcée et le vide parfois pas si loin, prenez garde à vos enfants ! 

Vue sur l’Hauskoa et le col de Landerre de la rando précédente. Après quelques mètres d’escalade, on accède enfin au véritable sommet où la récompense est une sorte de gland en métal.. Oh mais je vous vois ricaner, je vous vois ! 😉

Le pic d’Orhy toujours là, s’élevant derrière l’Arthanolatzé (1531m). Derrière, la crète ouest du Béhorléguy, par laquelle la plupart des circuits de rando arrivent. En contre-bas, on aperçoit la croix du sommet secondaire d’où l’on vient. 

Vue sur le Chardékagagna (1893m) et le pyramidal Otsogorrigagna (1923m). 

De gauche à droite, le Soum Couy (2315m), le Countendé (2338m), l’Anie (2504m), l’Añelarra (2349m), les pics de Pène Blanque (2385m), la Table des 3 Rois (2444m), l’aiguille d’Ansabère (2374m) et Pétragème (2249m). Vue sur la route d’Iraty, juste au dessus de la Chapelle St Sauveur et en fond l’Okabé (1456m) qui fera bientôt l’objet d’un prochain topo..

La route d’Ahusquy serpente dans la verte vallée qui vous mènera en Soule..

Retour par la route d’Ahusquy

On redescend du Béhorléguy côté est, par son chemin de crète qui mène à un sanctuaire karstique de toute beauté

 

On repart par la route d’Ahusquy, qui mène à Mendive, histoire de voir l’envers du décors…

Et de découvrir une vue splendide sur les crêtes de Mendibel ! avec  le pic Chardeca (1440m) et le pic Mendibel (1411m), 

Une petite visite sur le retour au magnifique dolmen de Gasteynia. Ce mégalithe datant de l’âge de bronze est classée monument historique depuis 1952. Situé sur une propriété privée bien perchée et paumée en haut d’un chemin carrossable hyper étroit où vous n’avez pas la possibilité de croiser un autre véhicule, il vaut mieux l’immortaliser car vous ne serez peut-être pas prêt d’y retourner ! 

Allez, je vous laisse liker tout ça, et je vous dis à très bientôt pour un prochain topo rando

Randonnez-bien ! 😉