Quoi de mieux pour découvrir l’environnement du Pays Basque que de parcourir à vélo ses forêts ancestrales et les pittoresques villages de la région ? Visitez notre terre en empruntant les chemins et routes qui nous relient depuis des temps immémoriaux. Découvrez les traditions et les coutumes de la région telles que la pelote basque, les compétitions d’aizkolariz, les herri-kirolak, tout en dégustant une cuisine reconnue à l’échelle internationale.
Dans cet article, nous vous proposons un circuit de référence d’environ 70 km et d’un dénivelé de 680 mètres, d’une difficulté moyenne, que vous pourrez parcourir confortablement en moins de 6 heures. Il s’agit d’un itinéraire qui permet d’explorer et de se rapprocher de l’une des cultures les plus anciennes d’Europe (et du monde). Le point de départ de la route est Bayonne et elle revient à Bayonne, mais elle peut être initiée et terminée depuis n’importe quel point du trajet.
La bonne nouvelle ? Cet itinéraire est disponible en téléchargement gratuit pour tous les amateurs de cyclisme (et autres !). Vous voulez en savoir plus ?
Découvrir le Pays Basque sous un autre angle
Le développement ancestral de la culture basque est indissociable de ses forêts et du bois. Les Basques ont lié depuis des temps immémoriaux leurs forêts à la technologie et à la production industrielle, des activités caractéristiques de cette région.
En effet, de nombreux témoignages en attestent. Depuis le Néolithique, avec l’érection de menhirs toujours debout, jusqu’à nos jours, avec des entreprises et des universités qui étudient de nouveaux biomatériaux et créent des produits de haute technologie. L’industrie locale a créé au fil de son histoire, au cœur des forêts, les baleiniers avec lesquels leurs « arrantzales » ont atteint Terre-Neuve, les forges qui ont fourni de l’acier aux empires, ainsi que des éléments du quotidien tels que des moulins, des fours à chaux et des charbonnières.
Les forêts font également partie intégrante du folklore et de la mythologie basque, abritant une multitude de créatures magiques. Enfin, elles constituent les racines de la gastronomie basque, se nourrissant de champignons, de poissons des rivières et de la mer, de l’élevage, etc. Ce n’est pas pour rien que le Pays Basque détient le record d’étoiles Michelin…
Tout au long de ce parcours, vous pourrez ressentir cette union entre la terre et la mer, la nature, les forêts et la culture populaire de cet environnement si particulier.
De Bayonne à Zugarramurdi
Comme nous l’avons mentionné, le vélo est le moyen de transport idéal pour visiter Bayonne, les Pyrénées, Iraty, le musée maritime Albaola à Pasaia, etc.
Nous vous proposons cet itinéraire qui part de Bayonne, la ville portuaire, l’ancienne porte maritime du royaume de Navarre, et vous emmène dans des localités pré-pyrénéennes frontalières qui vous plongent dans les racines de la culture et de la tradition du Pays Basque.
En partant du centre de Bayonne, nous parcourrons les premiers kilomètres le long de la rive de la Nive avant de nous aventurer peu après sur des chemins ruraux en pleine nature.
Après une dizaine de kilomètres, nous pénétrons dans les champs, les prairies et les forêts, en laissant la ville d’Uztaritze sur notre droite. Nous traverserons un terrain vallonné jusqu’à arriver à Souraïde. Dans ce petit village, à quelques mètres du fronton municipal à mur unique, vous pourrez trouver une construction aussi particulière que le fronton de type trinquete « Trinquet Xilar ». L’église du village est également charmante, avec ses balcons intérieurs en balustrades de bois, des constructions traditionnelles qui donnent jusqu’à trois étages à l’intérieur du bâtiment.
La sortie du petit village nous confronte à l’un des plus grands défis de l’itinéraire. L’ascension de la montée de 1,5 km qui nous attend vaut l’effort pour la récompense que nous offrent les vues depuis le « Point de vue ». N’oublions pas que, même si nous sommes près de la côte, nous sommes aux premières étendues des Pyrénées.
Un parcours descendant nous rapprochera du charmant village photogénique d’Ainhoa. Ce petit village rural, qui se développe pratiquement le long de la route, possède un charme typiquement basque. Le centre de la localité est occupé par le fronton et l’église de Notre-Dame de l’Assomption. Dans cette belle structure, aussi bien dans le bâtiment principal que dans le clocher, l’attention est attirée par le travail élaboré du bois, utilisé à la fois pour la structure et la décoration, dans les voûtes, les escaliers, les balcons, le retable…
Nous continuons notre route en descente, ce qui nous amène à traverser la « muga », ou frontière entre la France et l’Espagne, par le village de Dantzarinea, la « maison des danseurs », une commune pleine de commerces et d’auberges historiques qui servaient autrefois de lieux d’échange pour les commerçants et de repos pour les voyageurs.
À partir de ce point, le chemin nous conduit dans une longue montée jusqu’à Zugarramurdi, la mythique grotte des sorcières. On suppose que les akelarres ou réunions de sorcières avaient lieu dans les grottes de cette localité. En fait, le mot « akelarre », mondialement connu, tire son origine de cet endroit. En basque, « akelarre » signifie « prairie des moutons » et fait référence aux pâturages qui entourent toujours la grotte des « sorcières », où des moutons paissent encore aujourd’hui. Les fanatiques inquisiteurs catholiques attribuaient aux habitants le culte de ces animaux domestiques comme réincarnation du diable. Vous pouvez visiter les grottes ainsi que le musée des sorcières de Zugarramurdi.
Note culturelle : Le mot « sorcière », qui a des connotations négatives dans presque toutes les langues européennes, se traduit par « sorgina » en basque. Sa signification est « celle qui crée, celle qui aide à créer », car les « méchantes sorcières » de notre région étaient des herboristes, des accoucheuses, des femmes sages qui connaissaient les vertus de la nature et qui aidaient à accoucher et à soigner les maux de leurs concitoyens.
De Zugarramurdi, nous redescendons par la route et traversons à nouveau la frontière entre l’Espagne et la France pour atteindre un autre village emblématique du Pays Basque : Sara. Dans cette commune, vous trouverez des aspects caractéristiques et uniques de la culture basque, tels que son fronton à deux murs opposés.
De Sara à Saint Pée-sur-Nive, nous continuerons à rouler sur un terrain relativement plat. Le village possède un fronton de type trinquete de dimensions considérables. En quittant la localité, nous affrontons la dernière montée du parcours jusqu’à Larreko Gurutzea (la croix du pré) à travers les forêts et les prairies de la région.
Après la dernière montée, le parcours descend entre les prairies et les forêts jusqu’à la rivière Nive, reprenant le circuit et l’entrée à Bayonne par le même endroit que nous avons quitté il y a moins de quatre heures.
Tout au long du parcours, vous découvrirez des endroits pittoresques et traditionnels qui vous transporteront dans un temps et une société qui sont restés étroitement liés à la terre et à la tradition pendant des centaines d’années.
Une façon unique de profiter de cet itinéraire : les vélos Axalko
Pouvoir utiliser un vélo haut de gamme fabriqué en biocomposite, à base de produits naturels, par une entreprise locale, est une opportunité unique pour rendre cette expérience inoubliable.
La marque de vélos Axalko est une entreprise technologique et innovante locale qui utilise des matériaux 100 % naturels et recyclables pour créer ses vélos haut de gamme. Toujours en quête d’amélioration, l’entreprise basque collabore régulièrement avec l’école d’ingénierie ESTIA (École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées) de Bidart pour ses projets de recherche et développement.
Les cadres de vélo Axalko sont composés d’un mélange de bois de hêtre et de fibres de lin. L’assemblage de ces deux matériaux permet de former un « bois » laminé ultrafin et ultrarésistant. Le nombre de couches (personnalisées en fonction de la taille, du poids et du style de conduite de chaque cycliste) et l’orientation des fibres varient en fonction du cadre choisi. La société utilise un processus de micro-laminage qu’elle a appelé T-Zuntz, permettant d’obtenir des cadres de vélo en biocomposite de moins de 1,5 kg.
🚲 Et si vous voulez réserver l’un des circuits guidés à vélo organisés par les partenaires Axalko, rendez-vous sur lurbide.com.
Alors, prêts à enfourcher un vélo en bois Axalko pour vivre une nouvelle expérience du deux-roues ?
Coordonnées et informations
- Site Internet Axalko.com
- Page Facebook Axalko
- Compte Instagram @axalko