De la musique du XVIe siècle à la parole poétique du XXIe, Le Jeu des ombres illumine notre présent.
L’amour est partout… même aux Enfers. En tentant d’en revenir avec sa bien-aimée, Orphée, le musicien-chanteur, échoue. L’opéra de Monteverdi inspiré de ce mythe fondateur a inspiré le metteur en scène Jean Bellorini… qui a demandé au poète Valère Novarina de s’en inspirer à son tour ! Il n’aurait jamais dû se retourner. Mais le poète Orphée n’a pu s’empêcher, malgré l’interdiction, de regarder son Eurydice, en route vers la lumière, une nouvelle vie. Avec Le Jeu des ombres, ce mythe émouvant vient parmi nous, traversé de la musique de Monteverdi et parlant, dansant, s’exclamant, jusqu’au vertige, dans la langue de Valère Novarina. Jean Bellorini, directeur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne, avec la collaboration artistique de Thierry Thieû Niang, mène une véritable danse des corps et nous fait descendre aux enfers pour mieux nous mettre face au vivant, à la vérité d’une écriture poétique enivrante. En compagnie d’une troupe bigarrée, sa scénographie éclaire un espace délabré pour nous dire, par l’incongruité, le désir, l’excès, que la vie triomphe toujours, malgré les interdictions et l’état d’un monde entre disparitions des espèces et enjeux climatiques. Entrez dans Le Jeu des ombres, entrez dans un monde de métamorphoses !
Vendredi et samedi 5 et 6 mars – Théâtre Quintaou 1, allée de Quintaou, Anglet 64600 – Tarifs : Enfant & adhérent 15-25 ans : 10 € / Adhérent réduit : 16 € / Adhérent classique : 24 € / Tarifs plein : 32 € / Places numérotées – Réservation en ligne